J. CHURCHWARD : MU, ATLANTIDE, et géologie dérangeante...
Les lecteurs du Colonel James Churchward (Mû, le Continent perdu; L'univers secret de Mû; etc.) ne peuvent avoir manqué de constater l'incompatibilité entre la cohérence de ses déductions pour l'interprétation des symboles concernant l'Histoire de l'Humanité, et les décalages que ces déductions impliquent avec les théories actuellement admises par la Science concernant la Géologie et le temps géologique de plissement des montagnes. S'il est admissible, voire probable ou même plausible, que d'autres civilisations nous aient précédés, les quelques cinquante mille ans d'âge dont Churchward crédite les derniers plissements de la croûte terrestre paraîssent franchement ridicules face aux estimations scientifiques des géologues qui leur donnent, eux, quelques millions d'années... Nous ne parlerons donc pas ici des hypothèses, réalistes ou non, de l'archéologue concernant les peuples du passé, mais bien de la possibilité que le visage de la Terre ait changé plus vite qu'on ne le pense généralement. On est bien évidemment tenté à priori de donner raison aux géologues contre les évaluations de Churchward, lequel n'est pas un "spécialiste" de la Terre, mais de l'archéologie. Pourtant, l'auteur, qui connait d'avance la valeur de cette contradiction, avance sans ambages que dans ce disynchronisme apparent, ce sont les géologues qui se trompent et si les traces des deux continents mythiques ont disparu, c'est justement que la Terre vivante évolue beaucoup plus vite qu'on le croit. On sait aujourd'hui qu'à l'époque du Christ (époque historique) le niveau moyen des océans était 2 mètres en dessous du niveau actuel, et plus de 12 mètres en dessous il y a 8000 ans (début de la préhistoire), ainsi que le prouve la présence de mégalithes trouvés sur certains fonds marins à peu de distance des côtes. Les études récentes d'un sismologue américain (étudiant la faille de San Andréas) à propos du réchauffement de la planète démontrent qu'une hausse de 0,40m du niveau marin aurait pour conséquence inéluctable la production d'un cataclysme d'ordre volcanique et tectonique planétaire, résultant des différentiels des pressions exercées par les océans sur la croûte terrestre, et provoquant tsunamis, tremblements de terre et éruptions massives. Le résultat paradoxal en serait un refroidisement des climats par obscurcissement de l'atmosphère, aboutissant à une nouvelle glaciation. Quand on sait qu'au cours des 50 000 ans passés, le niveau marin est monté et descendu plusieurs fois de PLUSIEURS CENTAINES de mètres au fil de glaciations et réchauffements successifs, on se demande si Churchward n'aurait pas raison !... La proportion de "poussée", déployée par 100 ou 200 mètres supplémentaires de hauteur d'eaux océaniques, appliquée à la dérive des continents, conduit à considérer la possibilité d'un élargissement de l'Atlantique bien plus rapide que la vitesse admise jusque là, et donc d'un engloutissement envisageable de certaines terres émergées. Le raisonnement tient également pour le Pacifique, où Churchward situe Mû. Les chronologies glaciaires indiquées par les carottages pourraient confirmer ce fait en fonction de la rapidité des fontes et des glaciations. Bienvenue aux glaciologues et géologues qui pourraient infirmer ou confirmer cette théorie... Message reçu le 08/01/2002 de L... (adresse confidentielle): Je suis océanographe et géologue de formation. J'étudie les fond marins depuis 20 ans et en ce cours laps de temps les connaissances en géologie ont évolués de facon exponentielle à tel point que j'ai pu contredire 1000 fois ce que j'avais appris puis enseigné plus tard à l'université. Quant à l'Océan Pacique, les récentes cicatrices de subductions interrompues (entre 15 et 30 000 ans) sont une preuve de disparition de croûte océanique et continentale grâce notamment à des relevés cristallographiques métamorphiques. L'île de Pâques (rapa nui) serait une survivante de ces engoufrements de croûte. Bien sûr ce ne sont pas des continents comme pourraient l'être l'Australie ou l'Afrique. Amis sachez qu'il y a 50 ans on ignorait que tous les continents étaient lies à l'origine et que la tectonique dite des plaques nous pousse à admettre qu'un jour tous les continents n'en formeront qu'un à nouveau pour encore une fois se disloquer... Webmestre : Certes, cher L..., vous ne démontrez pas l'existence d'anciennes civilisations supérieures, mais nous n'attendions pas de miracle de ce côté. Par contre, vous confirmez déjà, ce qui n'est pas rien, que certaines assertions de pays légendaires dans l'Atlantique comme dans la Pacifique pourraient se trouver confirmées !... Grand merci à vous. Message reçu le 06/05/2002 de Duros (adresse confidentielle): Pour etayer les affirmations de Mr L. Webmestre : Je connaissais ce site. Je ne l'avais volontairement pas cité dans les références en bas de page parce qu'à mon avis, tout en s'appuyant sur un raisonnement scientifique solide, il a tendance à en déduire une hypothèse assez discutable ou pour le moins limitée en ne faisait remonter sa recherche qu'aux environs de - 9000. Si continents perdus il y eut avec des civilisations avancées, il faut les rechercher bien plus en amont de l'histoire, dans la période de -15 000 à - 150 000 ou plus. Message reçu le Mercredi 15 Mai 2002 09:45 de My_name_is_bond1@caramail.com : Je suis d'accord avec toi sur tout ce que tu as dit, mais quand tu avances la date de 50 000 ans, là je dirais plutot il y a 12 000 ans, c'est à peu près l'époque de la dernière glaciation et sûrement la dernière fois où le Groenland était visible sans glace avec ses deux îles visibles sur la carte de Zeno (si ma mémoire est bonne). Webmestre : Voilà voilà ! Mais des glaciations il y en a eu de multiples dans le dernier million d'années (Würm, Riss, Mindel, Günz, Donau, etc.). Là surgit un paradoxe : Si c'est pendant les glaciations qu'on peut voir des terres sèches dans la bande intertropicale puisque les océans sont à l'étiage, c'est évidemment APRES LA FONTE qu'on peut voir les contours secs des continents et des îles émergeant aux hautes latitudes comme le Groenland (ou Doggerbank dans le cas de l'hypothèse Deruelle). Donc, chronologiquement, juste avant la glaciation suivante... Würm remontant à 80 000 ans et la plus récente glaciation à 18 000, si quelqu'un a pu voir les contours du Groenland découvert, c'est nécessairement antérieur à 20 000 ou 25 000 ans puisque depuis il a toujours été couvert de glaces. Ca ne peut donc en aucun cas être 12 000 ans en arrière mais beaucoup plus loin dans le temps. La carte de Zeno est donc beaucoup plus ancienne qu'on croit. CQFD Message reçu le Mercredi 23 Août 2006 23:35 de PIERRE adresse confidentielle 9600 av JC : engloutissement de l'Atlantide Message reçu le 3 Septembre 2006 11:07 de PIERRE (adresse confidentielle) Ce fût atroce,
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